Les Extrasystoles Auriculaires

Une extrasystole auriculaire est un battement cardiaque supplémentaire provoqué par l’activation électrique des oreillettes au niveau d’un site anormal, avant la survenue d’un battement normal. Les extrasystoles auriculaires se rencontrent chez de nombreuses personnes en bonne santé et n’entraînent que rarement des symptômes. Les extrasystoles auriculaires sont fréquentes en cas de maladies pulmonaires et le sont plus chez les personnes âgées que chez les jeunes. Ces battements peuvent être provoqués ou aggravés par la consommation de café, de thé ou d’alcool, ainsi que par l’emploi de certains remèdes contre le rhume, le rhume des foins ou l’asthme.

ECG : Lecture des ondes cardiaques

L’électrocardiogramme (ECG) est la représentation graphique du courant électrique créé dans le cœur au cours d’un cycle cardiaque. Les mouvements du courant sont subdivisés en différentes parties désignées par une lettre alphabétique dans l’ECG.

Chaque battement cardiaque commence par une impulsion provenant du stimulateur cardiaque du cœur (le nœud sinusal ou sino auriculaire). Cette impulsion active les cavités supérieures du cœur (oreillettes). L’onde P correspond à l’activation des oreillettes.

Le courant électrique se dirige alors vers les cavités cardiaques inférieures (ventricules). Le complexe QRS correspond à l’activation des ventricules.

Le courant électrique se propage alors sur les ventricules en sens opposé. Cette activité est appelée onde de repolarisation, représentée par l’onde T.

De nombreux types d’anomalies sont souvent visibles sur l’ECG. Elles comprennent une crise cardiaque (infarctus du myocarde) antérieure, un trouble du rythme cardiaque (arythmie), un apport insuffisant de sang et d’oxygène au cœur (ischémie), et un épaississement excessif (hypertrophie) des parois musculaires du cœur.

Certaines anomalies visibles sur l’ECG peuvent aussi suggérer des renflements (anévrismes) qui se produisent dans les parties affaiblies des parois cardiaques. Les anévrismes peuvent provoquer un infarctus du myocarde. Si le rythme est anormal (trop rapide, trop lent, ou irrégulier), l’ECG peut aussi indiquer dans quelle partie du cœur le rythme anormal a son origine. Ces informations permettent aux médecins d’en déterminer la cause.

Les extrasystoles auriculaires peuvent être repérées durant un examen clinique et sont confirmées par l’électrocardiographie (ECG).

Traitement:

– Anti-arythmiques
Dans de rares cas, quand de tels battements surviennent avec une certaine fréquence et provoquent des palpitations intolérables, le traitement devient nécessaire. En général, les médicaments anti-arythmiques se révèlent efficaces.