Jean-Pierre Usdin
25 janvier 2022
Modérateurs Pr Joachim ALEXANDRE (Pharmacologie clinique, Caen) et Dr Arnaud BISSON (Cardiologue/Oncologue, Tours)
Paris, France – Le risque hémorragique d’un patient ayant un cancer est majoré par rapport à la population générale et la survenue d’une FA l’expose aux complications thrombotiques avec un risque hémorragique plus élevé. La spécificité du patient ayant ces deux affections concomitantes tient aussi au traitement anticancéreux, parfois pourvoyeur de FA et induisant des modifications enzymatiques.
Les traitements anti-arythmiques et anticoagulants – déterminés par des scores cliniques – doivent tenir compte de cette interférence pour la prescription et la posologie.
S’il n’existe pas d’études randomisées chez ces patients avec les anticoagulants oraux directs (AOD), les métanalyses signalent une efficacité/sécurité correcte : ils peuvent – voire doivent – être utilisés les patients cancéreux souffrant d’une FA.
La collaboration du cardiologue et de l’oncologue permettra dans la plupart des cas la poursuite du traitement anti-cancéreux. Le sujet a fait l’objet d’une présentation par 4 experts lors des Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie (JESFC 2022).
Retrouvez l’article complet ici: Cancer et FA